Aujourd’hui 30% des litiges reçus par la médiatrice des Telecom concerne la fibre optique.

 Le nombre de litige a explosé ses dernières années, 25% l’année précédente contre 15% en 2019. 

Pour la première fois, ils dépassent ceux liés à l’ADSL qui baissent depuis plusieurs années.

La majorité de ses litiges sont d’ordre technique et ont donc des conséquences sur la qualité du service. Ces dysfonctionnements sont souvent dus à des armoires non sécurisées ou encore à des débranchements sauvages effectués par certains techniciens

Ces problématiques ont déjà été remontées par la présidente de l’ARCEP et 1640 propositions de solution ont été suggéré par la médiatrice des Télécoms.

 Des problématiques qui s’accentuent avec la transition vers la 5G

 Le déploiement fibre optique pose également de nombreux souci dans beaucoup de foyers.

D’après les abonnés, des techniciens venus tirer la fibre optique dans leur logement avait commis des dégradations lors des suppressions de câbles ADSL.

Techniciens pas forcément compétents

 Cette explosion des litiges est en partie corrélée à l’augmentation du nombre d’abonnés fibre. Pour suivre cette cadence, les opérateurs multiplient les recours aux sous-traitants qui eux même recrute des techniciens mal formés avec des BPU souvent très bas.  

Sur le terrain, ses techniciens ont souvent un volume d’intervention exigé avec un timing serré, ce qui ne leur permet pas de travailler dans les meilleures conditions.

Face à cette situation, l’ARCEP tire la sonnette d’alarme et dénonce des problématiques assez récurrentes. Quant à la médiatrice, elle recommande fortement aux opérateurs de prendre des mesures et d’être vigilant sur le contrôle de leurs sous-traitants.